Si un jour on m’avait dit que j’allais écrire mon premier roman, je n’y aurais pas cru. Oui, les histoires, j’aime ça. J’en invente assez facilement. D’ailleurs dans le début de ma carrière, en tant que diététicienne, alors que j’étais dans la prévention santé autour des fruits et légumes, j’animais déjà des ateliers auprès des petits et plus grands en racontant des histoires.
Cependant, par nature et par manque de temps, ces histoires étaient de fait bien courtes. Depuis, j’ai écrit un premier roman qui m’a permis de concrétiser ma passion de la narration.

L’écriture de mon premier roman

J’ai envie ici de parler dans un premier temps du nombre de mots parce que bon nombre de personnes s’effraient parfois à l’idée d’aligner les signes sur des dizaines de pages ; C’est quelque chose qui peut être inhibant et qui conditionne par ailleurs tout simplement l’appellation « roman ». Oui, on n’écrit un roman que lorsque l’on produit un minimum de 40000 mots. Rapidement, en me prenant au jeu de raconter une histoire sur le papier (je préfère le papier pour mes notes, l’ordinateur pour poser la prose), je me suis aperçu que ce seuil de 40000 mots est facilement atteignable ; Cela fait environ 140 pages.

Pour quelqu’un qui n’y connait rien, c’est souvent un peu comme envisager l’escalade de l’Everest mais on se pique au jeu, croyez-moi.

Comment cette idée de premier roman m’est venue ?

Je me souviens de l’été 2019. J’avais l’envie folle de visiter la ville de Castel en Allemagne pour découvrir la statue érigé d’Héraclès, ce gigantesque assemblage de béton qui domine la ville sur une colline. Vous l’aurez sans doute compris, j’ai un faible pour la mythologie, qu’elle soit grecque, romaine ou même nordique. Quel ne fut pas ma surprise lorsque je découvris que dans cette même ville, un musée consacré au frères Grimm me tendait les bras.
Ces quelques jours m’ont immédiatement plongé dans l’imaginaire, à nouveau. Ce fut le début de quelques gribouillis d’idée de mots s’enchaînant les uns avec les autres ; Commençait à germer l’idée d’une histoire, une genèse en quelque sorte.
Les premiers mots couchés sur le papier relevaient plutôt du roman fantastique. Revenant chez moi, je me plaisais à continuer à griffonner. J’entamais parallèlement quelques recherches pour être plus dans l’authenticité de l’histoire qui naissait et prenait forme dans mon esprit.
Puis, j’ai repris mon travail de diététicienne, qui s’oriente sur deux spécialisations, celle de la nutrition du sport (d’ailleurs beaucoup de coureurs et sportifs de haut niveau viennent me consulter), et celle des thérapies d’acceptation et d’engagement où je rencontre le plus souvent des femmes ayant une perception d’elle-même souvent négative.
En cette fin d’été 2019, j’ai enchainé l’accompagnement de femmes se sentant tellement mal dans leur peau avec la problématique de poids et d’estime d’elles-mêmes que j’ai choisi d’y consacrer le sujet de mon premier roman.

Accepter d’endosser le rôle d’écrivain

Gardons à l’esprit le fait que je portais une croyance immense qu’était celle de ne pas savoir écrire.
Je partais donc de loin, de mon point de vue, mais mon envie de propager un message d’espoir pour toutes ces femmes qui luttent en permanence avec leur corps était tellement présente que je ne pouvais pas abandonner l’idée avant d’avoir réellement essayé.
J’ai donc pendant un an cultivé certaines idées, rassemblé certaines croyances provenant des personnes que j’accompagne ; j’ai continué à parfaire mon apprentissage, car en matière de thérapies d’acceptation et d’engagement, la formation est continue. Et puis, comme il s’agissait d’un premier roman, j’ai exploité mon imagination de lectures, de balades en nature, de visites de musées et autres lieux inspirants.

Parfois même, la lecture de certains articles en nutrition m’inspiraient l’idée d’un chapitre à l’évocation d’un seul mot.

De fil en aiguille, j’ai atteint presque 60000 milles mots en mai 2020. Pourtant, le travail était loin d’être achevé et il est important pour moi de témoigner ici que l’écriture d’un roman ne peut se faire seul(e). Ainsi, il fallait relire, réécrire, transformer également certains paragraphes qui finalement n’avaient pas lieu d’être, restructurer l’ensemble du premier roman pour pouvoir y mettre un point final. Celui-ci vit le jour en juillet 2020.
Je le laissais dormir quelques semaines. Trois en tout, afin de l’oublier mais pas trop, car mes personnages étaient bel et bien présents dans mon quotidien et obsédaient encore mon esprit par leur réalité ainsi devenue.

L’histoire d’Ada devenue réalité

L’histoire de ce premier roman parle d’une femme du nom de Ada, mal dans sa peau avec ses kilos de trop, ayant une sous-estimation d’elle-même rencontrant un mentor, Carole ; Cette dernière va l’initier à une quête impliquant la recherche d’elle-même. C’est, vous l’avez compris, une histoire romancée de ma vie et de celle de mes coachées. Je ne vous en dis pas plus et nous en resterons ici sur le pitch.
Une ultime relecture pour des changements de dernières minutes avant de passer dans les mains expertes de correcteurs, afin d’élaguer les mots à répétition et les fautes de grammaires et d’orthographes. Vint le tour de premières lectrices qui ont été conquises par l’histoire de mon premier roman mais aussi par les conseils donnés et la dynamique de l’intrigue , c’est un grand plaisir et une fierté pour moi de l’évoquer ici.roman ada par laetitia

«  on ne s’ennuie absolument pas », « j’ai l’impression de lire du Gounelle et du Pancol en même temps ».

Ces premiers compliments et critiques confortent ma confiance et m’encouragent à réaliser l’écriture d’un second roman. Au moment d’écrire ces lignes, les retours sont toujours aussi encourageants. Certaines lectrices s’aventurent à dire qu’il leur a permis de changer la manière de voir la perte de poids. Pari réussi à mon sens pour modestement apporter un petit plus à ce roman.

Vous pouvez retrouver ce premier roman :
En version papier sur le site dédié : https://laetitiaknopik.com/boutique-fantastibuleuse/
Sur Kobo pour la version ebook : https://www.kobo.com

Laëtitia Knopik

Autrice