NB : Ne pas confondre l’auto-édition avec l’édition à compte d’éditeur, où classiquement l’éditeur s’occupe de tout et rémunère l’auteur en fonction des ventes ; ni avec l’édition à compte d’auteur, où l’éditeur réalise et diffuse l’œuvre aux frais de l’auteur.
Dans le cas de l’autoédition, il n’y a pas de maison d’édition, c’est l’auteur lui-même qui fait imprimer et distribue son œuvre, il gère donc tout le développement de A à Z.

Autoédition = Auteur seul maître à bord !
L’Auto-édition est donc source d’une totale liberté… mais demande beaucoup de patience, de savoir-faire, de logistique, d’organisation et donc de temps.
Cela vous offre une absolue maîtrise de votre projet que vous ne trouveriez pas forcément ailleurs.

Avant la fabrication d’un livre :

Faire une étude de marché quant à la pérennité du projet. Le choix du thème n’est pas anodin. Au-delà de ce qui vous plaît, il est aussi important de cibler ce qui va plaire au lecteur.

Fabriquer un livre :

  • Saisie et mise en page du livre

Pas de délais imposés par un éditeur :  vous avez tout le temps que vous souhaitez pour la saisie de votre ouvrage.
Une liberté de sujet par rapport à une maison d’édition qui pourrait vous influencer en faveur de son marché, mais qui pourrait aussi vous aiguiller dans le bon sens aussi.
Correction (orthographe, grammaire, syntaxe) et mise en page (choix du format, des marges, des illustrations)
Choix de la couverture
Fixer le prix

  • Impression et façonnage du livre

Impression à la demande offset ou numérique, choix du papier couleur ou noir et blanc, reliure
Trouver un imprimeur, demander des devis, faire construire le Bon à Tirer (BAT), l’ausculter minutieusement, et donner votre feu vert pour l’impression.

  • Formalité et enregistrement légal du livre

Demander un numéro ISBN et faire le dépôt légal de votre livre.

Pour enfin arriver à la distribution

Si la distribution demande un peu de logistique élémentaire, c’est bien la diffusion de votre livre qui vous demandera le plus de temps et de travail.
(avec votre auto-promotion ne véhiculant que ce vous vous voulez dire ou faire, mais une somme colossale de travail, que l’on n’imagine pas forcément au départ.) Peu de visibilité, mais internet permet désormais d’améliorer les choses. Faible distribution, là encore internet permet une vente en direct sans intermédiaire. Une totale maîtrise de votre œuvre.

  • A retenir sur l’autoédition :

Idéal pour les touche-à-tout ou les accros à la liberté. Pour les quantités restreintes et les travaux spécialisés dans des domaines de niche. Une sorte de tête-à-tête entre l’auteur et le lecteur, sans intermédiaire, une grande liberté et un investissement absolu, qui demanderont une motivation à toute épreuve.

Quand faire de l’auto publication ?

On préfèrera généralement passer par cette solution lorsque l’on ne trouve pas d’éditeur classique permettant ensuite la diffusion dans les librairies par exemple. Il est généralement conseillé de cumuler les versions numériques et papiers de l’œuvre.

Par ailleurs, pour le cadre de la publication de livres personnalisés, l’auto-publication est souvent plus facile dans la mesure où l’on demanderait à un tiers d’investir assez lourdement dans la création de contenus et de visuels non standards. Dans tous les cas, envisagez les autres solutions évoquées sur Commentecrire.fr avant de passer à l’auto publication. Nous avons déjà évoqué à plusieurs reprises les difficultés financières liées à la réalisation d’une œuvre entière par ses propres moyens.

X.D.