Le blogging est aujourd’hui très largement exploité pour créer du contenu sur Internet attractif et performant pour la visibilité, notamment en SEO (Search Engine Optimization) ou référencement naturel. De ce fait, de nombreuses entreprises aiment à publier régulièrement sur leurs blogs des actualités afin d’augmenter leur visibilité. Toutefois, il faut savoir qu’il existe un certains nombre de règles pour rendre la chose vraiment efficace. Zoom complet sur la question.

Qu’est-ce que le SEO ?

Le SEO, ou référencement naturel en français, est un ensemble de techniques permettant d’améliorer la visibilité des contenus sur les moteurs de recherche comme Google . Par le SEO, on positionne des urls sur des expressions de recherche d’internautes . Généralement, on considère qu’il y a trois leviers e croissance pour atteindre des résultats :

  • L’arborescence du site Internet ;
  • Le contenu (dont les contenus textes et articles d’un blog performant par exemple) ;
  • Les backlinks (ou liens retour en français que l’on peut considérer ici comme des « votes » de domaines tiers en faveur de vos propres pages).

Ce triptyque du SEO est un champ très ouvert de connaissances à acquérir pour se permettre de dire que l’on « sait faire du référencement naturel ». C’est d’ailleurs un métier en soi et il faut insister ici sur le fait que si vous savez rédigez pour le Web et optimiser des articles de blog ou des fiches produits sur le plan sémantique et à l’attention des moteurs de recherche, cela ne fait pas pour autant de vous « un référenceur ». Les leviers pré-cités mériteraient tellement de développement et une mise en pratique toujours adaptée à un nom de domaine que l’on ne peut pas se fonder uniquement sur quelques idées générales. De même, une bonne pratique de la rédaction Web est un métier en soi, tout à fait différent de celui du SEO et du consulting en référencement naturel. Nous insistons sur ce point pour déclarer ici que nombre de prestataires déclarent faire par exemple de la « Rédaction Web SEO » alors même que pour n’évoquer que le second point initial, le contenu ne se limite absolument pas au texte.

Toutefois, ces mêmes textes sont une pierre essentielle à l’édifice de la stratégie SEO que vous menez. Aussi, nous vous proposons ici d’avoir quelques conseils de base pour pouvoir bien écrire vos contenus de blog performant (les fiches produits et autres pages nécessitent souvent une approche marketing légèrement différente).

Bien choisir le sujet de son article de blog pour le SEO

Indépendamment de l’arborescence, qui tient un rôle essentiel (pour ne pas dire fondamental) dans la réflexion sur les contenus que vous allez proposer et qui nécessite une approche par un consultant SEO, on considère qu’il faut ici pouvoir définir les expressions clés que vous aller cibler. Pour pouvoir le faire, il existe de nos jours de nombreux outils disponibles, gratuits ou payants. Parmi les solutions payantes voire freeware, citons SemRush, 1.fr ou encore AnswerThePublic. Il en existe d’autres et chaque année, de nouveaux logiciels et de nouvelles applications en ligne voient le jour.

A partir d’un degré de difficulté sur une expression clé, on peut alors bâtir (ou pas si c’est trop difficile) un plan d’action des contenus à publier. Vous noterez déjà ici que le consulting d’un référenceur s’impose dans la mesure où il faut pouvoir déterminer si l’article de blog peut réellement se positionner sur le sujet ; Un blog tout neuf (même théoriquement performant), non encore thématisé et sans popularité (backlinks) ne peut absolument pas permettre à un article de toucher des expressions très concurrentielles comme « rachat de crédit », « assurance auto » ou même « comment trouver une assurance auto moins chère ? ». Le ton est donné, vous aurez besoin ici de connaître le potentiel de votre blog pour déterminer votre ligne éditoriale. Le SEO est également affaire de patience ; Le blogging nécessite quant à lui de l’assiduité et d’endurance.

Comprendre ce que veut Google en matière de contenu texte

Toujours indépendamment des autres facteurs du SEO (bien trop nombreux pour les lister ici), Google est un moteur de recherche que l’on peut qualifier de « moteur de question » et bien entendu de moteur sémantique même si l’algorithme de classement implique de nombreuses connaissances autres que celles que nous abordons dans cet article. C’est d’ailleurs à peu près la même chose pour ses concurrents que sont Bing, Yahoo, DuckDuckGo, Qwant, Lilo ou encore Ecosia.

Certains de ces moteurs sont d’ailleurs fonctionnels à partie de résultats achetés chez Bing qui, d’une certaine manière, vise à une analyse sémantique assez proche de celle de Google (avec des différences algorithmiques majeures tout de même). Il en résulte donc que l’on peut imaginer un blog où l’on pose des questions, celles que les internautes se posent.

Un outil comme AnswerThePublic vous donnera par exemple une série de « How to » que l’on qualifie souvent de QQOQCCP (Quoi, Qui, Où, Quand, Comment, Combien, >Pourquoi) à partir d’une expression clé proposée. C’est déjà une bonne base pour espérer viser quelques positions dans la SERP (Search Engine Result Page) ou « Page de résultat du moteur de recherche » en français.

Ainsi, si vous posez une question à Google, vous verrez un grand nombre de résultats proposés parfois, et très souvent ce que l’on appelle les PAA (People Also Ask) :

paa moteur de recherche google
SERP de Google avec nombre de résultats sur une expression et PAA

On retrouve dans cet exemple le nombre de résultats également qui est d’environ 203 000 000 à partir de l’expression clé « moteur de recherche » A la suite du premier résultat (Celui de Qwant), les PAA apparaissent très haut dans la SERP avec les fameuses questions qui peuvent être exploitées par un blogueur pour viser des requêtes avec ses articles de blog. Nous n’évoquerons pas ici ce que vous pouvez voir dans l’image à droite, le fameux Knowledge graph qui source le plus souvent Wikipédia.

Organiser sa ligne rédactionnelle de blog pour le SEO

Pour qui veut viser in fine l’expression clé pré-citée « moteur de recherche », indépendamment des autres aspects du SEO qui, nous le rappelons ici ne sont non moins importants que le contenu texte, la rédaction d’articles liés les uns aux autres sur ces questions constitue en soi une bonne base éditoriale.

Si vous observez bien ces questions, elles ne relèvent absolument pas de sujets d’actualité mais on un caractère atemporel. « Quel est le meilleur… » « Comment utiliser… » Pourquoi choisir… » etc. L’actualité de votre entreprise n’apporte en ce sens que très peu d’intérêt par rapport aux besoins des internautes et il faut concentrer avant tout ses efforts sur une ligne éditoriale visant la réponse à des questions pérennes dans le temps. Une bonne stratégie consiste donc par exemple à utiliser des définitions ou des questions de ce type pour asseoir la sémantique d’un blog. En SEO, c’est important car le contenu aura toujours sa légitimité à sortir dans les résultats demain et après-demain.

Dans la rédaction d’un article de blog, quelle que soit sa taille et son volume de mots, il est également nécessaire de faire référence aux différents autres contenus que vous avez produit. Ce peut être, par exemple, la création d’un lien interne (ou plus) vers d’autres pages de votre site et en lien sémantique direct avec l’article rédigé.

Nous pourrions évoquer longuement les points à aborder en la matière et utiliser par exemple les PAA pour créer des pages très grandes en contenus ou plus légères mais parfaitement liées entre elles par le biais de liens internes (Le fameux maillage interne qu’il est essentiel de réaliser à la main sur son blog) . Cela prendrait le temps d’une conférence ou d’une demi-journée de formation à n’en pas douter.

Comment écrire le contenu d’un article de blog du point de vue SEO ?

Vaste question que nous allons aborder en commençant par l’essence même de la réalisation d’un article. Pourquoi écrire un article de blog du point de vue SEO ? Pour se permettre de faire des liens. Dans le paragraphe précédent, nous évoquions le maillage interne, c’est-à-dire le fait de faire un lien au sein de votre article vers une autre url de votre site. En référencement naturel, le contenu sert à faire des liens, des bons liens et pas trop par volume de texte sur l’url. Si aucun contenu ne mérite vraiment d’être lié à celui que vous proposez, pensez à lier la page mère de votre article comme ici, nous parlons d’apprendre à écrire. Limitez vous en nombre de liens par ailleurs parce que votre contenu aura déjà suffisamment de mal à se positionner tout seul. Lorsque l’on fait un lien en Web, on « déshabille » une page au profit d’une autre ; Elle transfère ce que l’on appelle « le jus Web ».

Préparer la sémantique de l’article

Ensuite, avant même de commencer à écrire votre article, définissez la balise title (balise titre en français) de celui-ci. Cette dernière n’est pas le nom de l’article (qui est souvent un <H1></H1> en html) mais bien un tag que l’on retrouve dans le <head></head> d’une page Web et qui apparaît dans l’onglet du navigateur  que vous utilisez ainsi que comme lien bleu dans un moteur de recherche (Les dix résultats bleus d’une SERP de Google sont des balises title). Cela ressemble à ceci :

<title>Comment écrire → Un livre, une histoire, sur le web, une lettre ?</title>

Et dans l’exemple de dessus, c’est le lien bleu de Qwant.

Votre CMS de blog (par exemple WordPress), doit vous permettre de les rédiger facilement. Cette title est puissante en SEO. Elle peut être accompagnée d’une meta description (comme dans l’exemple, juste sous le lien bleu). Cette dernière n’a pas d’impact direct en référencement naturel autre que le fait d’inciter à cliquer sur le lien pour un utilisateur. En revanche, votre contenu texte doit être décliné en fonction d’elle. Une balise title, c’est un peu l’annonce de la sémantique que vous allez proposer sur votre url d’article de blog. Il est donc essentiel de retrouver les mots qui la composent dans le cœur de votre contenu, plusieurs fois si possible mais toujours de manière cohérente et lisible.

Il ne s’agit pas de répéter le mot clé visé (surtout pas) mais de le placer naturellement dans le texte. Par ailleurs, la sémantique repose sur une interprétation de chaque mot par le robot. Google Bot pourra ainsi comprendre qu’une tuile (qui peut être un élément de toiture ou un chocolat) si le mot lui-même est associé par proximité avec la toiture ou le chocolat, la confiserie, etc.

Pris autrement, vous devez pouvoir produire un texte qui va permettre de comprendre que l’on parle de l’expression visée. Si nous vous écrivons ainsi dans un texte les termes « Champs-Elysées, « Arc de Triomphe », « PSG », « Montparnasse », on comprend que celui-ci fait référence à « Paris ».

Structurer le contenu, encore et toujours

On peut voir un article de cette manière lorsque l’on fait du SEO :

  • Quelle est son url ? ;
  • Quelle est sa balise title ? ;
  • Quel est son titre H1 ? ;
  • A-t-il un chapô introductif (sorte de résumé de ce qui va suivre) ? ;
  • A t-il des sous-paragraphes en respectant le W3C, à savoir 1 H1, plusieurs H2, éventuellement des H3, H4,H5 et H6 (sous-titres).

C’est la structure basique qui pourra être accompagnée d’images, de vidéos, de tableaux, etc. Joyeux blogging 🙂

X.D.